« Aujourd’hui, la suprématie de la rentabilité économique conduit à reléguer au second plan l’exigence de la qualité des soins. »
« Dans ce processus d’érosion, nous avons une responsabilité car nous nous sommes longtemps sentis protégés face à cette vague montante de rationalisation aveugle. A mes yeux, la prise en compte des seules activités postées contribue à la dégringolade des savoirs et à une dévalorisation de nos fonctions…»
« Pour ma part, j’ai toujours voulu exercer ce métier, être médecin à l’hôpital public, être actif dans des lieux où des enfants peuvent mourir : cela a du sens. L’hôpital, c’est aussi un lieu où les relations humaines sont très riches et tout particulièrement quand je suis auprès de jeunes collègues dans mes fonctions d’enseignement, c’est exigeant mais très agréable, très stimulant… »
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